Shehab Press : L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a fait des révélations surprenantes lors d’une interview accordée à des médias locaux français, où il a évoqué le contenu des échanges entre le président français Emmanuel Macron, Kamel Daoud et Boualem Sansal lors de leur rencontre lors de la dernière visite de Macron en Algérie.
Xavier Driencourt a déclaré que le président français avait rencontré Boualem Sansal et Kamel Daoud en marge de sa dernière visite en Algérie, précisément dans la ville d’Oran, l’une des étapes de son voyage.
Lors de leur rencontre avec Emmanuel Macron, les deux écrivains auraient affirmé textuellement : « Monsieur le Président, nous sommes la voix de la France en Algérie », selon les propos rapportés par l’ancien ambassadeur.
Driencourt a également précisé que Kamel Daoud et Boualem Sansal ont assuré à Macron qu’ils ne renonceraient jamais à leur attachement à la France.
Ces déclarations révèlent que ce duo, et d’autres similaires, se sont alignés sur les actions hostiles entreprises par la France contre l’Algérie.
Il convient de rappeler que l’Algérie avait convoqué l’ambassadeur de France, Stéphane Romatet, au début du mois de décembre pour lui adresser un avertissement ferme suite à des pratiques hostiles visant à déstabiliser le pays.
Dans ce contexte, le journal El Khabar a rapporté que le ministère des Affaires étrangères avait exprimé à l’ambassadeur français « l’indignation et la désapprobation de l’Algérie face aux pratiques hostiles répétées des services de sécurité français, devenues préoccupantes et que les autorités algériennes ne peuvent plus tolérer ».
Selon le journal El Moudjahid, la convocation de l’ambassadeur visait à exprimer « la ferme condamnation des autorités algériennes au plus haut niveau face aux provocations multiples et aux actions hostiles de la France contre l’Algérie ».
Le journal Le Soir d’Algérie a précisé que la partie algérienne avait clairement indiqué qu’il s’agissait des pratiques de la Direction générale de la sécurité extérieure française, un service de renseignement.
Le journal ajoute que la DGSE a mené plusieurs « opérations et actions hostiles visant les institutions de la République algérienne, dans le but manifeste de déstabiliser le pays et de lui infliger de graves dommages ».
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