shihabpresse– Des sources médiatiques ont révélé un scandale retentissant concernant une affaire de corruption qui a secoué les fondements de l’ambassade de France en Algérie.
Le quotidien algérien francophone, L’Observateur d’Algérie, a rapporté que l’ancien ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt, est impliqué aux côtés de l’homme d’affaires incarcéré, Redha Koninaf, dans une affaire de corruption grave.
Selon l’article exclusif et détaillé de la presse, accompagné de documents prouvant l’implication de l’ambassadeur français, ce dernier aurait reçu un pot-de-vin de deux millions d’euros de la part de Redha Koninaf après qu’ils aient conclu un contrat de vente d’un vaste terrain situé sur les hauteurs de la capitale.
Le journal a souligné que pendant la gestion de Driencourt, l’ambassade de France en Algérie a vendu un terrain situé à El-bier, d’une superficie de 10 517 mètres carrés. Ce terrain a été vendu entre l’ambassadeur français et Koninaf dans rue Sefinge à El-bier
Selon L’Observateur, la vente à l’homme d’affaires algéro-suisse a été réalisée au prix de 5 milliards de centimes, basée sur une promesse de vente faite le 24 février 2011, médiée par le Premier ministre de l’époque, Abdelmalek Sellal, actuellement en prison pour des affaires de corruption.
La valeur de la propriété, qui comprend une villa, a été estimée à 47 000 DZD par mètre carré dans la transaction suspecte, alors que les services des biens de l’État avaient évalué le prix du mètre carré à 230 000 DZD selon les estimations du marché.
L’Observateur d’Algérie indique que Xavier Driencourt, qui a été ambassadeur de France en Algérie à deux reprises (de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020), aurait reçu un pot-de-vin de deux millions d’euros de la part de l’homme d’affaires Redha Koninaf.
Le journal a également confirmé que, trois ans après cette affaire et avec l’arrivée d’un nouvel ambassadeur, l’ambassade a vendu un autre terrain dans la même région, mais celui-ci avait une superficie de la moitié du terrain initial, mais pour une valeur de 12 milliards de centimes, selon les déclarations de l’ambassade.
Le journal a conclu que l’ancien ambassadeur français Driencourt s’est impliqué avec Koninaf dans des actes de fraude, d’évasion fiscale et de faux et usage de faux, causant de lourdes pertes pour le trésor public.
HIBA OTMANI