shihabpresse-Le film algérien « Barabas… l’Algérie en miniature » a été projeté pour la première fois samedi dernier au Festival international du film d’Oran, où il a reçu un accueil chaleureux et un grand enthousiasme de la part du public qui a réagi aux moments forts du film.
Ce film, qui est un hommage aux binationaux, résume la tragédie des Algériens de l’autre côté de la Méditerranée. L’histoire tourne autour de Malik, un homme célibataire dans la quarantaine, qui déménage dans le quartier de Montmartre en pleine pandémie de COVID-19.
Malik, qui vit dans le quartier de Barabas, incarne l’Algérien expatrié contraint par les circonstances de vivre dans ce quartier animé, ce qui complique encore plus sa situation pendant la crise sanitaire. Alors qu’il essaie de s’adapter à sa nouvelle vie, il se retrouve coincé entre le désir de rester là-bas et la pensée de retourner en Algérie.
Les événements atteignent leur apogée lorsque Malik est tué par un coup de couteau par d’autres expatriés qui cherchent à vivre de différentes manières. À travers le scénario écrit par Hassan Karar, le film dépeint de manière réaliste la vie des Algériens expatriés et des Africains, qui est marquée par des contradictions entre l’amour et la violence, la dignité de la vie et la lutte quotidienne pour gagner sa vie.
Le public a réagi de manière très positive aux événements du film, surtout que le quartier de Barabas à Paris est l’un des lieux qui abrite un grand nombre de migrants algériens. Le film explore la vie de ces migrants en France, mettant en lumière les défis et les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien.
Le film est réalisé par Hassan Gerar et met en vedette des acteurs tels que Sofiane Zermani, connu sous le nom de « Vianzo », Khalil Gharbi, Adila Bendimerad, Ain Haidra et Khaled Ben Aissa.