Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, a participé, ce lundi, à un débat de haut niveau au Conseil de sécurité sur le thème: “Réparer l’injustice historique faite à l’Afrique en raison de son manque de représentation effective au Conseil de sécurité”.
Au début de son intervention devant le Conseil de sécurité, Magramane a transmis les salutations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à son homologue sierra-léonais, coordinateur du Comité des Dix sur la réforme du Conseil de sécurité, ainsi que ses vœux sincères pour le succès de ce débat.
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a brièvement analysé le contexte international et régional actuel, lourd de défis et de risques qui menacent la paix et la sécurité internationales face à la “paralysie quasi-totale du Conseil de sécurité des Nations unies et ses échecs répétés à mettre fin, voire à freiner, les politiques de facto et les actions unilatérales”.
“Le continent africain a beaucoup souffert de cette situation douloureuse et de crise, notamment dans la région sahélo-saharienne”, a-t-il souligné.
Dans le même contexte, il a rappelé les souffrances persistantes du peuple du Sahara occidental, colonisé depuis plus de 50 ans, ainsi que la véritable tragédie de nos frères palestiniens, qui s’aggrave de jour en jour, et la guerre d’anéantissement menée par les autorités d’occupation contre le peuple palestinien depuis plus de 10 mois consécutifs en raison de l’incapacité du Conseil de sécurité à dissuader l’occupant israélien de ses crimes.
L’Algérie est convaincue que le Conseil de sécurité a aujourd’hui besoin de la voix africaine, “la voix de la sagesse, la voix de l’engagement et la voix de la responsabilité”, a-t-il dit, rappelant dans ce contexte la position africaine qui repose sur les principes définis dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte, considérés comme le cadre de référence fondamental et unique.