ShahabPresse – La lettre de félicitations envoyée par le chef du bureau politique du Hamas, Yahya Sinouar, au président algérien Abdelmadjid Tebboune, a suscité un grand intérêt tant sur le plan médiatique que politique, avec de nombreuses analyses sur ses implications et ses significations. Des journaux israéliens ont notamment qualifié cette lettre de « non ordinaire ».
Dans ce contexte, le docteur Abdelrazak Ghsoum, ancien président de l’Association des oulémas musulmans algériens, a souligné que les félicitations de Sinouar à Tebboune reflètent la personnalité d’un grand leader et inspirateur, et témoignent de la force politique du Hamas ainsi que de ses capacités militaires.
Ghsoum a ajouté que cette lettre comporte trois messages principaux : le premier est que la résistance reconnaît ses alliés et ses ennemis ; le second est la reconnaissance par Sinouar du rôle important joué par l’Algérie dans les institutions internationales ; et le troisième est la précision avec laquelle il suit les évolutions internationales.
Ghsoum a réitéré ses éloges envers Sinouar, affirmant que son message démontre sa capacité à surmonter les obstacles et les difficultés pour atteindre ses objectifs, soulignant que l’histoire le reconnaitra comme l’un des grands dirigeants ayant dirigé des étapes héroïques dans l’histoire de la nation.
Parallèlement, l’utilisateur Twitter vérifié Monir Mohamed Youssef a commenté que les félicitations de Sinouar à Tebboune n’étaient pas simplement une formalité, mais résultaient du fait que Tebboune représente les principes de l’Algérie.
Il a ajouté que le président Tebboune n’a pas cédé à la normalisation avec Israël et a condamné la démarche de certains pays arabes dans ce sens. Il n’a pas classé le Hamas comme organisation terroriste et a toujours affirmé que la résistance est un droit légitime.
Youssef a également souligné que Tebboune n’a pas empêché son peuple de soutenir la résistance et n’a pas permis aux médias algériens de diaboliser la résistance ou de promouvoir Israël, affirmant que le président algérien, malgré ses défauts et ses imperfections, chérit le jihad et la résistance et défend toujours la liberté, ce qui rend la lettre de Sinouar cohérente avec la position stable de l’Algérie
HIBA OTMANI