shihabpresse-La récente apparition de Mohammed VI, roi du Maroc, au palais royal de Rabat, a alimenté des interrogations sur son état de santé.
Captée le 18 octobre, cette rencontre a montré un souverain visiblement affaibli, peinant à se maintenir debout, ce qui suscite de vives préoccupations dans le pays.
Durant cet événement, le roi a reçu Chakib Benmoussa, nouvellement nommé Haut-Commissaire au Plan, une institution cruciale pour la planification et l’analyse statistique au Maroc. Les médias publics marocains ont diffusé des images de cette rencontre, confirmant ainsi les craintes concernant la dégradation de l’état de santé de Mohammed VI.
Selon El Confidencial, un journal espagnol, le roi souffre de deux maladies chroniques : la maladie de Hashimoto, qui peut provoquer une hypothyroïdie, et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cette dernière est particulièrement préoccupante, car elle affecte gravement la respiration. L’article indique que l’état de santé du roi s’est détérioré au cours de l’année 2023, entraînant des changements physiques visibles lors de ses apparitions.
Ces développements soulèvent des questions sur la capacité du roi à gouverner efficacement. Le prince héritier, Moulay Hassan, apparaît de plus en plus souvent dans des engagements publics, ce qui semble indiquer une transition vers un rôle plus actif dans la monarchie. Selon le magazine Gala, le jeune prince, âgé de 20 ans, se voit confier davantage de responsabilités, renforçant les spéculations sur l’avenir de la succession au trône.
La situation actuelle a suscité des réactions au sein de la population marocaine. Des commentateurs, comme Ignacio Cembrero, estiment que les citoyens ont le droit d’être informés de l’état de santé de leur roi, ce qui pourrait influencer la confiance et la stabilité politique dans le pays.
En somme, l’état de santé de Mohammed VI, associé à l’ascension du prince héritier, marque un tournant dans la dynamique de la monarchie marocaine, suscitant des attentes quant à l’avenir du royaume et à la continuité de sa gouvernance.