Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a exprimé, dans un communiqué officiel, la condamnation ferme par l’Algérie de la coopération israélienne avec des parties internationales dans la mise en œuvre de l’agression contre la République islamique d’Iran. Le communiqué souligne que cette attaque n’aurait pas été possible sans le soutien implicite et la complicité non déclarée dont bénéficie l’agresseur.
L’Algérie a affirmé que cette agression constitue une violation flagrante de toutes les lois et normes internationales, y compris des principes de la Charte des Nations Unies, et a tenu l’occupation israélienne pleinement responsable de sa politique agressive systématique, laquelle menace la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
Le communiqué ajoute que la poursuite par l’occupation israélienne de ses politiques de provocation, au détriment de la sécurité et de la stabilité des peuples de la région – notamment du peuple palestinien et de ses droits historiques – représente un défi manifeste à la volonté de la communauté internationale, et une dangereuse permissivité envers les États qui adoptent la politique d’occupation comme outil d’imposition du fait accompli.
L’Algérie a appelé la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à assumer pleinement ses responsabilités face à cette escalade grave, et à œuvrer sérieusement à la protection de la paix et de la sécurité internationales, ainsi qu’à contrer les politiques israéliennes qui menacent directement la stabilité de toute la région.
Une escalade militaire sans précédent
Dans un développement grave annonciateur d’une escalade régionale sans précédent, Israël a lancé à l’aube du vendredi une série de frappes aériennes intensives visant des sites nucléaires et militaires sensibles sur le sol iranien, dans le cadre d’une opération militaire décrite comme la plus vaste depuis plusieurs années.
Selon les médias officiels iraniens, les frappes ont causé la mort du commandant des Gardiens de la révolution, le général Hossein Salami, ainsi que celle du chef d’état-major Mohammad Bagheri et de plusieurs scientifiques nucléaires.
D’après un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, l’opération, baptisée « Rising Lion », a ciblé « les infrastructures menaçant la sécurité d’Israël et de l’ensemble de la région », affirmant que les frappes « se poursuivront aussi longtemps que nécessaire ». Netanyahou a déclaré : « Nous n’attendrons pas que le danger frappe à nos portes. Ce que nous avons fait est une défense préventive légitime contre une menace nucléaire imminente. »
Pour sa part, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a indiqué que l’opération était « précise et hautement coordonnée », précisant que les avions avaient accompli leurs missions avec succès et étaient revenus sans pertes.