Sihab Press – L’Agence nationale de la sécurité sanitaire a annoncé, dans un communiqué publié ce mardi, qu’aucun cas de variole du singe n’a été enregistré en Algérie « jusqu’à présent », soulignant l’adoption d’une méthodologie nationale, ainsi que la mise en place de mesures et de ressources appropriées.
La source a précisé que l’Agence nationale de la sécurité sanitaire avait créé en 2022 un comité spécialisé chargé de suivre l’évolution de l’épidémie de variole du singe lors de sa première vague. Ce comité a organisé deux réunions consécutives les 25 et 26 juin 2022, avant que l’Organisation mondiale de la santé n’annonce la première urgence mondiale concernant cette épidémie le 23 juillet 2022. L’agence a confirmé qu’elle avait réactivé ce comité spécialisé après que l’OMS a déclaré pour la deuxième fois une urgence sanitaire mondiale au sujet de cette épidémie le 14 août dernier, suite à une augmentation inattendue du nombre de cas dans le monde, en particulier en Afrique.
Le communiqué a révélé que plus de 3331 nouveaux cas ont été enregistrés depuis janvier 2024, dont 2961 en République démocratique du Congo, avec plus de 575 décès signalés, et une propagation de l’épidémie aux pays voisins. Cependant, l’Algérie « n’a enregistré aucun cas de variole du singe jusqu’à présent ».
Dans le cadre d’une méthodologie nationale proactive, l’agence a discuté lors de la réunion de ce comité – selon la même source – des causes de la maladie, de ses modes de transmission, de ses symptômes, de son diagnostic, de ses traitements et de sa prévention. Il a également été précisé qu’une méthodologie a été adoptée pour allouer des ressources appropriées et mettre en œuvre des plans d’action, notamment en ce qui concerne le contrôle aux frontières, la fourniture de tests de diagnostic, de médicaments et de moyens de prévention, en particulier la vaccination, ainsi que l’utilisation d’applications numériques modernes pour la surveillance en temps réel de la propagation des cas et leur suivi.
Ont participé à cette réunion « importante », en plus des experts et des membres du conseil scientifique de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, des représentants des secteurs de la santé, de la production pharmaceutique, de l’intérieur, de la défense nationale et de la recherche scientifique. Un comité d’orientation a été créé pour superviser la mise en œuvre de cette méthodologie nationale.