shihabpresse-Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a exprimé son intention de remettre en question la circulaire Valls, qui permet chaque année de régulariser jusqu’à 30 000 étrangers en situation irrégulière en France.
Dans une interview récente, Bruno Retailleau a fait part de son désir de revoir les règles de régularisation pour certains migrants sans papiers.
Il a précisé qu’il entend revenir sur la circulaire Valls et a promis d’envoyer deux nouvelles instructions dans les semaines à venir.
D’autre part, cette nouvelle approche visant à réduire l’immigration clandestine en France est un slogan du paysage politique actuel.
Florent Boudié, président de la commission des lois, a critiqué le fait que la régularisation des migrants sans papiers ne puisse pas être considérée comme un budget prévisionnel, affirmant que la question mérite d’être débattue au Parlement.
De son côté, Guillaume Gouffier-Cha, député de la majorité, a exprimé son désaccord sur les réseaux sociaux, affirmant que « l’annulation de la circulaire Valls serait une erreur et qu’une telle décision n’améliorerait pas la lutte contre l’immigration clandestine ».
La circulaire Valls est en vigueur depuis 2012 et s’adresse aux préfets. Elle leur permet de déterminer les conditions sous lesquelles ils peuvent délivrer des titres de séjour aux personnes résidant en France sans papiers.
Ce système bénéficie aux parents sans papiers d’enfants scolarisés depuis au moins trois ans et pouvant prouver une résidence de longue durée.
Les jeunes en situation irrégulière à leur majorité, ayant été scolarisés en France ces dernières années, ainsi que les victimes de violence domestique ou de traite des êtres humains, peuvent également en bénéficier.
La circulaire Valls met également l’accent sur le travail. Ainsi, un migrant en situation irrégulière résidant en France depuis cinq ans, pouvant fournir des preuves de paiements réguliers ou un contrat de travail, peut également demander un titre de séjour salarié.