shihabpresse-La semaine dernière, les déclarations du président français sur le Premier ministre israélien ont suscité une controverse.
Emmanuel Macron a déclaré lors de la dernière réunion du Conseil des ministres le 15 octobre que « Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision des Nations Unies ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi dernier à la chaîne CNews qu’il était « très déçu » après sa conversation avec Emmanuel Macron.
Il a ajouté : « Au début de la guerre, nous avons reçu du soutien, mais petit à petit, j’ai constaté qu’il changeait ses positions et adoptait des positions contraires à nos intérêts communs. Il a imposé un embargo sur Israël. »
Macron a dénoncé la fuite d’informations, affirmant que tous les participants à ce conseil (des ministres) doivent respecter les règles par l’éthique et la discipline personnelle afin d’éviter la diffusion d’informations fausses ou décontextualisées.
Le président français a poursuivi : « Il appartient aux journalistes et aux commentateurs de traiter les rumeurs et les commentaires rapportés avec les précautions nécessaires. »
Il a ajouté : « Je dois vous dire combien j’ai été surpris de lire ce grand nombre de commentaires et de réactions, y compris de la part de dirigeants politiques étrangers ou français, sur des propos que je n’ai pas tenus, sans même me demander ce que j’avais réellement dit. Je pense que je dis assez de choses. La situation au Moyen-Orient ne nécessite pas de commentateurs de seconde main. »
Macron a également dénoncé le manque de professionnalisme des ministres qui ont relayé des déclarations déformées, ainsi que des journalistes et commentateurs qui ne se sont pas concentrés sur la réalité et la véracité de telles déclarations.
Depuis plusieurs jours, les tensions entre le président français et Benjamin Netanyahu se sont intensifiées.
Début octobre, le résident de l’Élysée avait appelé à « mettre fin aux combats à Gaza », dans un message principalement adressé aux États-Unis, insistant sur le fait que « la France ne donnera rien ».