shihabpresse: Des statistiques sur l’attractivité de l’économie algérienne L’Algérie, en tant que plaque tournante stratégique en Afrique du Nord, attire de plus en plus d’opérateurs économiques étrangers.
Une répartition diversifiée des nationalités Evolution des personnes morales
Il a fallu attendre l’année 2022 pour pouvoir déceler un recul net de l’influence française sur l’économie algérienne, tous secteurs confondus.
La présence française est descendue de 20,22% à seulement 12,78% par rapport à l’ensemble des opérateurs économiques étrangers opérant en Algérie.
2010: La nationalité française se démarque avec 20,22% des gérants de personnes morales, suivie par les Syriens (12,26%) et les Chinois (9,8%).
2013 La présence française demeure forte avec 21,65%. Les Syriens et les Chinois conservent leur position, tandis que les Turcs commencent à émerger avec 7,39%.
2015 On observe une légère baisse de la part française à 20,21 %. avec une stabilisation des Syriens à 11,80% et l’apparation plus marquée des Turcs (8,37%).
•2018: La dominance de la France poursuit sa tendance à la baisse, atteignant 18,41%, tandis que les Turcs affichent 10,30% et les Chinois 8,93%.
2020 Les Turcs prennent plus d’importance avec 11,07 %, mais les Français restent significatifs à 15,56%.
•2022: Pour la première fois, les Turcs prennent la tête avec 13,95%. suivis de près par les Français (13%). 2023 Les Turcs continuent à dominer avec 13,98%, mais les Chinois et les Français restent également présents avec 12,78% et 12,48% respective ment.
Profil des personnes physiques Les nationalités des opérateurs économiques individuels montrent des variations intéressantes au fil des ans: 2010: Les Tunisiens dominent avec 31,14%, suivis des Marocains (25,55%) et des Syriens (16,54%).
2013: Les Tunisiens restent en tête avec 27,46%, les Syriens gagnent en nombre (25,42%), tandis que les Marocains chutent à 17,63%.
•2015: Une augmentation des Syriens à 27,93%, après une légère baisse des Tunisiens à 26,72%. • 2018 : Les Syriens atteignent 30,06%, tandis que les Tunisiens restent à 25,73%.
• 2020 Les Syriens se renforcent encore avec 31,57%, laissant les Tunisiens à 25,38%.
2022: Les Syriens sont toujours en tête à 30,89%, avec une baisse légère des Tunisiens à 24,85%. • 2023: Les tendances se stabilisent avec les Syriens à 30,95% et les Tunisiens à 24,68%. Les secteurs d’activité AJU Les opérateurs économiques étrangers sont principalement actifs dans les secteurs de la production de biens et des services. L’attrait pour ces secteurs se traduit par la volonté d’apporter des solutions innovantes, des technologies avancées et des méthodes de gestion modernes.
• Production de biens: Le secteur continue de représenter une part significative d’investissement, témoignant des efforts pour renforcer la capacité industrielle nationale.
Services: Une part croissante des entreprises étrangères choisit de se concentrer sur les services, répondant aux besoins d’un marché en évolution rapide.
TOSTALE Formes juridiques des entreprises La prédominance des formes juridiques joue un rôle clé dans la façon dont les entreprises étrangères s’organisent.
La Société à responsabilité limitée (SARL), par exemple, est devenue la forme juridique la plus courante, favorisant la protection des associés tout en offrant une flexibilité opérationnelle.
En 2023, la SARL continue d’être la forme juridique de choix pour les opérateurs économiques étrangers, facilitant ainsi leur intégration dans le tissu économique algérien.
Conclusion Entre 2010 et 2023, les opérateurs économiques étrangers ont non seulement accru leur présence en Algérie, mais ont également diversifié leurs origines nationales et leur impact sur l’économie locale.
La France, la Turquie et la Syrie se distinguent comme des partenaires essentiels, tandis que des pays comme la Chine continuent de renforcer leur position.
La dynamique actuelle indique un marché en mutation, ου les motivations des investisseurs sont façonnées par des facteurs économiques, politiques et culturels.
L’Algérie doit continuer à créer un environnement propice à ces investissements afin de maximiser les bénéfices d’une telle synergie économique, favorisant à la fois la croissance et le développement durable.
source:le journal ebourse