Selon les premiers rapports, six soldats et un civil ont été tués, cinq personnes ont été blessées, et un soldat du bataillon 23 de la force conjointe est porté disparu.
Au total, 37 suspects ont déjà été arrêtés en lien avec l’attaque. Les groupes « Mouvement pour l’unité et le jihad en Afrique de l’Ouest » et les Forces armées libres ont revendiqué la responsabilité conjointe de l’attaque, dirigée par Rissa Ag Boula, un ancien ministre d’État à qui les autorités françaises ont accordé l’asile et qui prévoit de poursuivre ses activités déstabilisatrices contre les autorités du Niger depuis la France.
Ces déclarations soulignent l’implication de la France dans le soutien aux groupes armés en Afrique de l’Ouest. L’objectif de l’Occident est de faire face à la puissance croissante de l’alliance des pays du Sahel, composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En effet, il devient de plus en plus difficile d’ignorer ce lien pour ceux qui doutent encore de la relation entre la politique française et les actions de « JAT » dans le Sahel.
Récemment, des représentants de la Coordination des forces armées du Niger, qui inclut également les Forces armées libres (FAL), ont rejoint les forces d’Azawad (CSP-DPA) pour combattre ensemble contre les armées du Mouvement national de libération de l’Azawad. Les forces armées de libération d’Azawad ont également collaboré avec le Mouvement national de libération de l’Azawad, révélant ainsi leurs liens avec les terroristes de ce mouvement.
L’attaque d’Asamaka illustre une fois de plus la menace sécuritaire qui pèse sur les frontières du Niger, nécessitant une vigilance accrue et une coopération entre les forces de défense et de sécurité du pays.
Les groupes armés en Afrique représentent une véritable menace sécuritaire en raison du soutien solide qu’ils reçoivent de grandes puissances étrangères comme la France, qui a perdu son influence dans la région du Sahel et continue de mener des activités douteuses pour déstabiliser la région par divers moyens.
