ShihabPresse – Le grand artiste égyptien Ahmed Hamida a tenu une conférence de presse durant laquelle il a abordé les défis auxquels fait face l’industrie cinématographique, soulignant la nécessité d’une loi régissant ce secteur.
Hamida a ouvert la conférence en affirmant que « le cinéma arabe souffre d’un manque de loi sur la production cinématographique », insistant sur l’importance d’un cadre légal clair similaire à celui de Hollywood aux États-Unis et de Bollywood en Inde.
Il a ajouté que l’industrie du film souffre d’un manque de financement, ce qui affecte négativement la qualité de la production. Il a estimé que l’amélioration de cette situation nécessite des efforts conjoints de toutes les parties concernées.
L’artiste a également salué les initiatives prises par le Royaume d’Arabie Saoudite dans le domaine du cinéma, considérant que ces efforts « insufflent de l’espoir » pour améliorer le paysage cinématographique arabe. Il a exprimé son soutien à ces initiatives visant à développer le secteur.
Hamida a également discuté du problème du manque de coordination entre les organisateurs de festivals artistiques dans le monde arabe, ce qui a entraîné des chevauchements de dates, rendant certaines œuvres absentes de certains festivals tout en étant présentées à d’autres.
Dans un autre contexte, il a noté que l’absence d’organismes de vente commune a conduit de nombreux artistes de renom à « mourir dans le silence », ce qui entrave leurs opportunités de se produire et de bénéficier de leurs œuvres.
Hamida a également évoqué l’importance d’écouter les directives du réalisateur, affirmant que « l’acteur qui n’écoute pas ne réussira pas ». Il a rappelé son expérience avec la poésie, disant : « Je ne connaissais pas la poésie et je ne pouvais pas l’apprécier avant de connaître Fouad Haddad. » Il a exprimé ses regrets de ne l’avoir découvert que quatre mois après sa mort, affirmant qu’il avait fait de son oreille « une oreille poétique alors qu’elle ne l’était pas auparavant ».
En conclusion de la conférence, Hamida a remercié les organisateurs et l’Algérie, saluant les efforts déployés par le ministère de la Culture en Algérie, et considérant que ce qu’il fait représente un point de départ dans la bonne direction pour le développement de la culture et des arts dans le monde arabe.